5 choses
à savoir sur
la fiscalité
d’une nouvelle
entreprise

L'auteur de cet article est Frédéric Roy-Gobeil, CPA, CGA. Détenteur d'une maîtrise en fiscalité, Frédéric aide les PME canadiennes à faire leurs états financiers et leurs impôts corporatifs depuis plus de 10 ans, notamment à travers son entreprise T2inc, qui développe une solution clé en main pour préparer les impôts de sociétés.

Vous songez à concrétiser un projet que vous chérissez depuis longtemps : celui de fonder votre entreprise ? Eh bien, voici quelques notions de fiscalité que vous devez connaître avant de vous lancer dans cette aventure!

01 Il vous faut choisir la bonne structure juridique

Lorsque vous créez votre nouvelle entreprise, il est important d'être conscient des différentes structures juridiques qui existent afin de choisir la plus appropriée. Les entreprises individuelles, les sociétés en nom collectif, les sociétés en commandite, les sociétés par actions, les coopératives et les OBNL sont toutes des structures juridiques qu’il est possible d’attribuer à votre entreprise au Québec. Chacune d’entre elles est toutefois unique au niveau de la fiscalité.

02 Il est important de conserver vos factures d’entreprises pour vos
rapports d’impôts

Beaucoup d’entrepreneurs qui connaissent du succès ont une chose en commun, ils profitent au maximum des déductions fiscales auxquelles ils ont droit. Dans cette optique, une multitude de crédits d’impôt sur des dépenses peuvent être accordés aux entreprises, du moment qu’elles respectent certaines règles.

Évidemment, les dépenses admissibles à des crédits d’impôt doivent être liées à des activités professionnelles et être d’un montant raisonnable. Également, il faudra conserver chaque facture afin de pouvoir prouver que vous avez bel et bien fait chacune des dépenses.

03 Amortir ses dépenses est un moyen d’alléger votre fardeau fiscal

La plupart des biens que vous achèterez pour votre entreprise verront leur valeur déprécier au fil des années. L’amortissement de vos dépenses prend en compte cette notion.

En tant qu’entrepreneur, vous avez donc la possibilité d’augmenter vos charges annuelles sans augmenter votre trésorerie en dépréciant vos équipements et biens corporels sur un nombre d’années défini par les lois fiscales. Cette façon de réduire votre fardeau fiscal est qualifiée de « déduction d’amortissement fiscal » ou « DPA ».

04 L’inscription au registre des taxes est à considérer

Même si vous êtes une petite entreprise, vous devrez peut-être penser à vous inscrire au registre de TPS et de TVQ de Revenu Québec. En effet, aussitôt que votre revenu découlant de la vente de produits ou d’une offre de service surpassera 30 000 $ par trimestre, vous ne serez plus considéré comme un petit fournisseur par les autorités fiscales et devrez obligatoirement y être inscrit. Alors, pourquoi ne pas le faire immédiatement et éviter des conséquences fâcheuses?

05 Un comptable-fiscaliste est un allié dont vous ne devriez pas vous passer

Enfin, tout entrepreneur devrait prendre le temps de discuter avec un comptable-fiscaliste, que ce soit avant d’avoir fondé sa PME ou une fois qu’elle est en opération. C’est le meilleur moyen de s’assurer de respecter les règles imposées par les autorités fiscales tout en profitant de toutes les déductions auxquelles vous avez droit.

Ce dernier point est sans doute le plus important à retenir. Prenez l’initiative de contacter un spécialiste de la fiscalité d’entreprise si ce n’est pas déjà fait. Vous recevrez le coup de pouce qui pourra faire la différence et vous mener vers le succès !